SAFE accompagne 6 projets de R&D dans le cadre du 21ème appel du FUI

SAFE accompagne 6 projets de R&D dans le cadre du 21ème appel du FUI

Mai 20, 2016Actualités Filières

Les résultats du 21ème appel à projets du FUI ont été rendus, 60 nouveaux projets sont financés au niveau national.
Ces 60 projets portés par 52 pôles de compétitivité dont SAFE percevront une aide de l’Etat de 43M€.

Parmi les 14 projets soutenus par le Pôle, 6 d’entre eux ont été retenus :

> Addimafil – Développement de la première cellule robotisée française de Fabrication Additive (FA) pour pièces métalliques de grandes dimensions.

> Demepica – Développement d’un nouveau procédé de Dépôt de Métaux Précieux dans les pots Catalytiques

> Matrice – Méthodes Analytiques de Terrain alteRnatives de gestIon des sols ContaminEs

> Poseidon – Expe – Plateforme de nouvelle génération pour la modélisation physique des événements climatiques extrêmes et de leur impact à la côte

> Pridyn – Protection contre les Risques naturels Dynamiques
> Paloma – Procédés Additifs Lit de poudre, Optimisations et Modélisations Avancées.

Ce qui porte le nombre de projets labellisés et financés par le pôle à 247 projets pour un montant global de 598 M€ dont 241 M€ d’aides obtenues.

L’équipe innovation de SAFE Cluster est là pour soutenir et booster vos innovations. Vous avez une idée de projet ? N’hésitez à pas à faire appel à SAFE pour vous accompagner dans le déroulement de ce projet de l’émergence jusqu’à sa valorisation.

Mieux comprendre les projets accompagnés …

Contacts innovation : magali.jaffard@safecluster.com / bastien.boulnois@safecluster.com / laura.carel@safecluster.com

Addimafil

Le projet ADDIMAFIL propose de développer la première cellule robotisée française de Fabrication Additive (FA) pour pièces métalliques de grande dimension, utilisant un procédé innovant de fusion laser d’un dépôt de fil garantissant de très bonnes caractéristiques métallurgiques. Le consortium regroupe de 3 grands donneurs d’ordre des groupes AIRBUS et SAFRAN (ASL, ADS et TURBOMECA), 2 PME spécialisées dans la Robotique (VLM) et les Lasers (ALPHANOV), 1 PME sous-traitante spécialisée dans la fabrication additive (POLY-SHAPE), une ETI spécialisée dans l’aéronautique sous-traitant de rang 1 (VENTANA) et 2 centres de recherche (ESTIA et ENIT). Ils souhaitent mettre en place une filière régionale et bénéficient du soutien des 3 pôles de compétitivité Route des lasers, Aerospace Valley et Pegase et de la Région Aquitaine. La technologie LMD-W permettrait de produire des pièces de grandes tailles mais les difficultés sur la répétabilité du procédé n’ont pas été surmontées. Le projet ADDIMAFIL propose une cellule robotisée avec 2 innovations, un système de fusion du fil basé sur des technologies laser avancées et une suite logicielle spécifiquement conçue. Elle permettra d’assurer la qualité des pièces par un bon monitoring des puissances, une réduction du gradient de température, tout en doublant les vitesses de dépose.  Le programme de travail dure 3 ans pour un budget de 3,2 M€. Il prévoit la réalisation de pièces test en Aluminium, titane et inconel. Les gains attendus sont une réduction du temps de développement par 3, une réduction des couts des pièces par 2, une réduction du ratio Buy to Fly par 10 par rapport aux solutions conventionnelles. Les partenaires commercialiseront la cellule robotisée et l’exploiteront en sous-traitance pour le marché ASD. Le chiffre d’affaire 2020 généré est estimé est à 10 M€ avec la création de 50 emplois pour un marché mondial moyen terme de 270 M€.

Partenaire Porteur du projet : Airbus Safran Launchers
Pôle Chef de file : Route des Lasers

Demepica

Les objectifs de DéMéPica sont d’une part de développer un nouveau procédé de dépôt de métaux précieux gazeux semi-industriel permettant de réduire drastiquement cette quantité de métaux précieux dans les catalyseurs actuels de moteurs diesels et essences et d’autre part de développer un nouveau type de pot d’échappement 4 voies permettant de réaliser en une seule étape les opérations  de catalyse et de filtrations des particules pour les moteurs essences. Le projet réunit 2 PME : ECM Technologies, société Grenobloise spécialisée dans le développement et la fabrication en France d’équipements industriels innovants de traitement thermique sous vide pour de nombreux marchés à l’export dont l’automobile et Kemstream, société de Montpellier apportant un composant clef à ces équipements, et 2 grands groupes: IMERYS société spécialisée dans les céramiques apportant au projet les substrats céramiques nécessaires à la fabrication des nouveaux types de catalyseurs et RENAULT qui, allié à NISSAN, représente environ 10% du marché mondial de l’’automobile. Ces industriels s’appuient sur les laboratoires du CEA et du CNRS qui apportent la technologie du nouveau procédé de dépôts gazeux et les connaissances dans les céramiques et  les catalyseurs.

Pôle chef de file : Axelera

Matrice

Le projet MATRICE a pour but de proposer des outils analytiques de mesure des composés les plus couramment rencontrés dans le domaine des sites et sols pollués dans des délais très courts, directement sur site, et avec une qualité et une précision compatible avec les obligations réglementaires et permettant leur exploitation via un outil géostatistique. Labellisé par les pôles de compétitivité Risques et Advancity, le projet MATRICE, porté par la société ERG Environnement, réunit des partenaires aussi bien industriels (Vegatec, C2S, Environnement Investigations, Kidova et Sol Environment) qu’académiques (LCE et BRGM) pour un budget de 2 343 k€ sur 36 mois. L’’utilisation du système MATRICE offrira une approche radicalement nouvelle de la gestion des sites potentiellement pollués : les pollutions seront clairement identifiées par des méthodes analytiques à large, elles seront immédiatement circonscrites, et les incertitudes de calcul de volumes seront réactualisées et corrigées en temps réel grâce à la proposition dynamique du plan d’échantillonnage.
Le système MATRICE va permettre de réaliser en temps réel un processus qui était jusqu’à présent itératif. Il procurera à ces utilisateurs de nombreux avantages concurrentiels et économiques dont le gain de temps et de productivité, à la fois dans les phases d’études (diagnostic, plan de gestion), et dans les phases de travaux (dimensionnement, suivi de chantier); mais surtout l’’assurance d’avoir identifié toutes les contaminations majeures et d’en connaitre leur étendue, suffisamment précisément pour s’engager fermement sur les montants de remédiation. Il permettra de ne plus « passer à côté » d’une pollution d’importance (avec toutes les conséquences sanitaires et environnementales qui en découlent) tout en contribuant à renseigner les bases de données indispensables aux professionnels de l’environnement (profils BSS et fonds géochimiques exportés en routine).

Pôle chef de file : Risques

Poséidon Expe

Pôle mer méditerranée : Le projet POSEIDON-EXPE s’intègre dans la feuille de route du Pôle Mer Méditerranée d’une part au sein du domaine d’action stratégique « Environnement et aménagement du littoral ». Et plus particulièrement, ce projet s’inscrit dans le périmètre du génie côtier. Pôle Risques : Les changements climatiques rendent plus fréquents et plus violents les événements naturels. La protection des ouvrages littoraux vis-à-vis des phénomènes côtiers tels que l’érosion ou la submersion est un enjeu majeur pour la protection des usagers et des équipements. Les développements proposés dans le projet POSEIDON-EXPE sont innovants et très pertinents sur le plan sociétal, avec des potentialités d’export importantes. Le projet entre directement en lien avec les programmes « Risques Naturels » et « Ouvrages hydrauliques sûrs » du Pôle Risques.

Pôle chef de file : Mer Méditerranée

Pridyn

Face à l’accroissement de l’urbanisation des zones montagneuses et aux évolutions climatiques, les enjeux liés à la sécurité des biens et des personnes ne font que s’accroître : les phénomènes sont plus fréquents et de plus forte intensité. Les enjeux sont donc doubles : les communes et collectivités locales doivent permettre le développement de l’urbanisme pour des intérêts économiques tout en garantissant la sécurité des citoyens et la sûreté de l’exploitation des nouvelles infrastructures. Ainsi, le projet PRIDYN est né des constats suivants :

  • A ce jour, il n’existe pas en France de solutions entre 100 et 2000kJ qui s’avèrent performants.
  • Les efforts de développement des acteurs français dans les divers domaines du risque dynamique ne sont valorisés que sur le marché national.
  • Le savoir-faire des académiques français sur la thématique du risque naturel rocheux.

Les axes de recherche porteront sur :

  • Les outils numériques pour la simulation du comportement des ouvrages,
  • Le développement de nouveaux éléments constitutifs,
  • La télésurveillance des ouvrages par l’ajout de systèmes d’instrumentation et de télécommunications.

Les partenaires déclineront ces axes de recherche sur quatre applications différentes, par le développement de quatre ouvrages répondant à des marchés voisins mais spécifiques :

  • Les applications pour les marchés existants avec les écrans de détection contre les chutes de blocs rocheux (DCR) utilisés notamment par les concessionnaires de réseaux ferrés, les kits pare-pierres pour les classes d’énergie entre 100 et 2000kJ,
  • Les nouveaux marchés peu concurrentiels : les barrages souples anti-coulées de boue et les écrans forestiers.

Le projet rassemble 5 partenaires complémentaires pendant une durée totale de 4 ans :
•    3 partenaires privés : GTS (Groupe NGE), Texinov et SITES,
•    2 partenaires publics : IRSTEA, IFSTTAR.

Pôle Chef de file : Techtera

Paloma

L’impression 3D métallique, appelée fabrication additive (ALM) métallique, est devenue un enjeu industriel majeur depuis une dizaine d’années. Les opportunités offertes par ce procédé de fabrication révolutionnaire, opportunités de fabrication mais aussi de conception ou encore de modèle d’industrialisation, laissent présager un grand avenir pour certains cas d’application. Les avantages de cet ensemble de technologies sont nombreux, de la quantité de matière première utilisée, à la réduction des temps d’approvisionnement. Néanmoins, le chemin restant à parcourir pour permettre de définitivement l’industrialiser demeure incertain.
Le projet PALOMA (Procédés Additifs Lit de Poudre : Optimisation et Modélisation Avancées) s’inscrit dans ce contexte : permettre de lever les derniers verrous qui séparent les technologies de l’ALM d’une application plus généralisée, pour les secteurs de l’aéronautique, du spatial et de la défense. Le projet se focalise sur une seule variante de cette technologie, aujourd’hui la plus proche d’une utilisation à grande échelle : l’ALM/lit de poudre (EBM et LBM).
Pour lever ces verrous, le projet entend travailler sur les grandes thématiques suivantes : développer et exploiter les contrôles procédés pour augmenter sa fiabilité ; développer un outil de simulation ; développer un outil d’optimisation topologique prenant en compte toutes les contraintes procédé ; maitriser les post-traitements; maitriser les risques HSE. L’accomplissement de ces différents travaux devrait aboutir à l’établissement d’une chaine globale de production des pièces par ALM/Lit de poudre.
Les partenaires impliqués dans ce projet sont des grandes entreprises (Airbus Safran Launchers, MBDA et Airbus Group), des PME et ETI (Sokaris Ingenierie, ERPRO, Poly-Shape et ESI Group), des centres techniques (CETIM, CNES et INERIS) et des laboratoires académiques (ARMINES, INPG et LSPM). Le budget global du projet PALOMA est estimé à 7.9M€, pour une durée totale de 4ans.

Partenaire Porteur du projet : Airbus Safran Launchers
Pôle Chef de file : Astech