De la vulnérabilité du bâti à celle des territoires, quelles réponses opérationnelles
CEREMA MEDITERRANEE Avenue Albert Einstein, Aix en ProvenceAppel à communication Journées Risques et Territoires du Cerema Dans le domaine de la prévention des risques naturels et technologiques majeurs, la réduction de la vulnérabilité était généralement abordée depuis plusieurs années selon une thématique précise (principalement le bâti). Plus récemment, cette composante du risque s'est diversifiée et des approches plus territoriales, à différentes échelles, ont vu le jour en complément des approches à l'échelle du bâti qui continuent à se développer. Par exemple, au niveau national, la Stratégie Nationale de Gestion des Risques d'Inondation (SNGRI) en 2014 a confirmé l'importance de mieux caractériser la vulnérabilité des territoires pour mieux agir. Cette orientation est affichée comme un des quatre défis de la politique partenariale de prévention des inondations. Sur le terrain, les acteurs s'approprient progressivement cet angle d'approche de la gestion du risque : les diagnostics de vulnérabilité territoriaux se développent à l'initiative des collectivités ou des services de l’État, dans le cadre des SLGRI ou des PAPI par exemple ; les démarches de réduction de la vulnérabilité des différents enjeux (bâti, réseaux) s'appuient sur des méthodes de plus en plus robustes, et s'organisent à des échelles communales et intercommunales. Par ailleurs, les expérimentations menées avec succès sur le risque […]